La genèse des Cadors

C’est l’histoire d’un retour aux sources, d’un projet né de convictions personnelles et de valeurs
transmises. Cynthia Lambert, c’est moi : je me définis comme une personne passionnée, engagée, qui a eu la chance de multiplier les expériences et de tester beaucoup de passions en métier, pour mieux se construire (archéologie, théâtre, cosmétologie, formation de formateur, sommellerie, communication et œnotourisme), et j’ai imaginé durant le second confinement une cave qui me ressemble, avec trois maîtres mots: Authenticité, partage et créativité.

Mais c’est en mars 2024 que cette idée commence à devenir réalité, fidèle à mon héritage familial, à mes racines paysannes (BZH) et à une vision sensible du vin.
J’ y célèbre les cadors — ces artisans du vin, ces figures charismatiques et passionnées — et le zinc,
symbole populaire et chaleureux de partage.

Pourquoi ce nom?

Certains le trouve trop long, trop “ancien” d’autres encore “has-been” bref, je vous dis tout ce qu’il représente pour moi!

J’ai grandi dans une famille aux origines variées : Bretonnes, Charentaises et moult branches à mon arbre !
Depuis ma tendre enfance m’a été inculqué le respect de ceux qui cultivent la terre et maîtrisent l’art du “bien vivre et du bien manger”.
J’entends encore mon père me répéter : “ Ma fille, écoute bien ceci, pour sa survie et son bien-être, l’Homme aura toujours besoin de boire et de manger alors choisi bien tes produits et ton métier!
Le vin est issu du monde paysan et ça ne veut pas dire qu’il est par Essence un produit dénué de grandeur, bien au contraire.

Il symbolise le terroir, le partage et revêt tantôt, un caractère sacré.”

Avec ses préceptes, mon père m’a inculqué le vocabulaire TITI. Le mot Cador en argot, c’est avant tout un personnage fort, qualifié, qui
maîtrise son métier, son savoir-faire, quelqu’un de valeureux, de charismatique et non un chien comme il peut également s’entendre (chez nous
c’était le clebs!)
Quant au zinc maintenant, comme celui du bar de ma marraine en Bretagne, dans un petit village de 700 âmes à peine (LANGAST, 22) où il m’arrivait sous son contrôle de servir généreusement des ballons de rouge ou encore autres perroquets et tomates, aux papés qui parlaient fort et souvent en patois Gallo, du tiercé gagnant à venir ou du mauvais perdant à la belote.

Ce meuble brillant habillé de bois, symbolisait le lieu de retrouvailles, d’échanges ; Un lieu où les différences n’avaient pas place : ni d’âge, ni de
situations sociaux professionnelles.

Bref un lieu où le bon vivre domine et perdure !
j’ai choisi ce nom, comme pour inviter le consommateur à mon zinc virtuel et y sélectionner les vins de mes Cadors.

ALLEZ VENEZ !